L'enfer est pavé de bonnes intentions [100%]

“ WADE KILHYAN DAWKINS „

« Feat . Ian Somerhalder . »

PRENOM: Wade Kilhyan → NOM: Dawkins → AGE: 27 ans → DATE DE NAISSANCE: 2 mars→ NATIONALITE: Française → EMPLOI/ETUDES: Co créateur et Bras droit du leader des rebelles→ GROUPE: Rebelles

Who i am

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« Tell us more about you »

Jean-Jacques Rousseau disait que l’Homme né naturellement bon et heureux mais aussi que son déclin est dû à l’influence qu’exerce notre société sur lui. Paraît-il qu’elle le corrompt ! Mais la société n’est-elle pas composée d’individus ? Soyons un peu honnête ! Si les hommes étaient naturellement bons, la société ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui ! Pourquoi se chercher des excuses, vouloir a tout prix se voiler la face ? Tout ça n’est que foutaises pour se donner bonne allure auprès de son prochain, ne pas avouer haut et fort que nous sommes tout sauf parfait ! Personnellement je suis loin de l’être, en faite, je suis surtout bourré de défauts ! Comme vous avez pû le constater, je ne suis pas du genre à tourner sept fois ma langue avant de m’exprimer. Les courbettes, ce n’est tout simplement pas pour moi ! J’aime que les choses soient dites et ce, que ça que ca plaise ou non a mon entourage. Vous pensez que faire parti de mes proches vous sauvera ? Détrompez-vous ! Avec moi, tout le monde est logé à la même enseigne : hommes, femmes, enfants. Ca m’est bien égal ! Qui plus ait, il faudrait encore réussir a vous attirez ma sympathie ce qui en soit, relève presque de l’impossible ! Et oui, n’allez pas croire qu’en m’arrachant un sourire vous aurez réussi à briser la carapace que je me suis forgé avec les années. Apres tout, je peux très bien me foutre ouvertement de vous ! Non…assurément, ce n’est pas avec une vulgaire blague ou encore en me prêtant allégeance que vous parviendrez à obtenir ma confiance. C’est bien simple, je ne l’accorde jamais, ou que très rarement. Il vous faudra donc faire de nombreux efforts pour parvenir à me comprendre. Secret et surtout imprévisible, deviner le fond de ma pensé est tout sauf aisé. Sachez seulement que je ne fais jamais rien sans rien. Autrement dit, mon comportement peu paraitre parfois surprenant, inquiétant voir complètement dénoué de tout sens. Du moins pour vous ! Car j’aime avoir des coups d’avances, anticiper vos réactions et comportements pour mieux vous manipuler. Je suis un fin comédien et me percer à jour est loin d’être facile. Mon passe temps favoris ? Mêler le vrai au faux, si bien que vous en perdrez tous vos repères.
C’est ainsi, inscris au plus profond de mon être. Je suis le genre de personne contre lequel vos parents tentaient de vous préserver alors que vous marchiez à peine ou encore, lors de vos premiers rendez-vous amoureux. Je n’ai jamais fait l’unanimité et je peux le comprendre. Peu fiable et encore moins recommandable, j’inspire au mal depuis mon plus jeune âge. C’est tout simplement plus fort que moi, comme une seconde nature. Qu’importe si je m’évertue de préserver le peu de choses ou les personnes auxquelles je tiens, ils finiront un jour ou l’autre par souffrir, par être brisés pour ne plus pouvoir se reconstruire sans séquelles. Comparé à moi, le poison se révèle une bénédiction. Car par mon charme naturel, cette manière de tout tourner a la dérision par un humour ou une repartie sans faille, je m’immisce dans votre vie, fait naitre en vous des espoirs, une perspective d’avenir qui au final, se réduira a néant. Vos sentiments, la noirceur qui se trouve en chacun de nous, devient alors mon terrain de jeu et soyez sur que j’excelle dans ce domaine. Mais faut-il encore que je voie en vous une utilité quelconque ! Et oui, vous êtes à mes yeux les pions d’un échiquier géant qu’est notre terre. Plus vous vous montrez indispensable, plus vous avez des chances de me survivre…dans le cas contraire et bien…pourquoi s’encombrer de broutilles ? Cruel ? Allons dont, ceci n’est qu’un aperçu de mes nombreuses qualités ou défauts comme bon vous semblera !
Certaines personnes aiment a penser qu’un brin humanité subsiste en moi, que je ne suis pas si irrécupérable que je semble le penser. A toutes ses personnes, je ne peux que leurs répondre qu’ils se mettent le doigt dans l’œil. Oui je suis capable d’aimer, mais pourquoi s’en donner la peine ?! L’amour, les sentiments… pourquoi s’offrir des détours si l’on finit toujours par revenir au point de départ, à savoir la souffrance ? Ce n’est qu’une perte de temps et d’énergie ! Qui plus ait, il est beaucoup plus facile de vivre sans se soucier des autres, sans la crainte de faire un faux pas. Egoïste ? Fort bien ! Je ne compte plus mes nombreux défauts ! Néanmoins en ne comptant que sur moi-même, je suis sur de ne jamais être trahit, de ne plus me faire marcher sur les pieds comme ce fus le cas par le passé. Croyez-moi, le diable et toutes autres personnes qui auraient la mauvaise idée de se mettre en travers de mon chemin ont bien du souci à se faire ! La relève est assurée !

Salem is your last refuge

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« ... »

→ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ETES-VOUS A SALEM ? Je n’ai pas une réelle notion du temps mais je dirais…deux ans. Vous auriez du voir ma tête en découvrant cette ville. Elle me paraissait si…grotesque. Puis peu à peu je me suis laissé imprégner par son ambiance, par ses légendes sur le monde de la sorcellerie. Allez savoir pourquoi, ce fus la première fois où j’eu l’impression d’être véritablement chez moi. Avant cela ? J’ai pas mal voyagé en Amérique mais surtout en France où je vins au monde. Du moins on le suppose, car ce fut dans sa capitale qu’on me remit a des bonnes sœurs, une lettre ‘gentiment’ attachée mon couffin dans laquelle on y mentionne l’espoir qu’un bel avenir me soit offert. Quelle blague!!
→ OU ETIEZ-VOUS AU MOMENT DE LA CATASTROPHE ? Sur le trône entrain de lire le journal, un cigare au bec ! Elégant n’est ce pas ?! En réalité je me trouvais en compagnie de ma petite amie du moment : Heaven Keynes, issue de la famille la plus influente de Salem. Cela faisait un peu moins de dix mois que nous étions ensembles mais ne dit on pas que toutes bonnes choses a une fin non ?
→ QUE PENSEZ-VOUS DE LA FAMILLE En voila une question intéressante ! Que puis-je penser de la famille Keynes…des gens charmants du moins en apparence. Je n’ai jamais été grandement apprécié par eux, il faut dire que nous ne sommes pas de la même espèce. J’appartiens au peuple alors qu’eux…appartiennent aux hautes sphères. Autant vous dire tout de suite que ma relation avec Heaven fut tout sauf bien perçue. Nous étions la belle et le clochard, la belle et la bête. Mais qu’importe au fond, le plus important était notre bonheur ! Je ne me souciais pas d’eux, juste d’elle. Du moins au début. Puis la famille pris le pouvoir, régnant en maître sur l’ensemble de la ville et de ses habitants. Vous ais-je mentionner mon problème avec l’autorité ? Si au départ vivre en monarchie ne pas semblé être un problème, allant jusqu'à prêter allégeance a la famille (ou plutôt a et pour Heaven) en devenant un membre de l’élite (la crème de la crème) je me suis rendu compte bien assez vite de mon erreur. Tous ou presque, commencèrent à faire des démonstrations de leurs puissance a tord et a travers. Bien évidemment, personnes n’osa leur tenir tête car tous savaient que le peu de personnes qui s’y était risqués, furent portés disparus quelques jours plus tard. Personnellement je m’en fichais bien, ca ne me regardait tout simplement pas et puis…je n’ai jamais été le bon samaritain de service. Chacun ses problèmes ! Telle était ma vision des choses jusqu'à ce qu’ils commettent une erreur en s’en prenant a deux de mes proches…Depuis ils sont devenus a mes yeux une menace a éliminer coûte que coûte, quitte a y perdre la vie, tout ce qui m’était important. Ils sont viles et manipulateurs, utilisant leurs pouvoirs a tords et sans remords. Et qui y’a-t-il de mieux pour les combattre qu’une personne a leurs images ? Je saurai les mettre à terre, prendre le pouvoir et mener cette ville comme il se doit !
→ POURQUOI FAIRE PARTIE DE CE GROUPE ? Vous voulez dire, pourquoi l’avoir crée ? Il était évident que je ne ferai pas le poids contre eux. Pas avec un seul pouvoir et l’incapacité de créer le métal. Il me fallait un allié, quelqu’un comme eux, capable de créer et de procurer son pouvoir à d’autres personnes. Sachant pertinemment qu’Heaven refuserait de tenir tête à sa famille, il me fallait quelqu’un de beaucoup plus faible, de beaucoup plus manipulable. C’est ainsi que j’en vins à séduire sa plus jeune sœur sans pour autant succomber a l’infidélité. J’étais et restais avec Heaven bien que je savais d’ores et déjà que cette relation serait vouée à l’échec. Quoiqu’il en soit, je n’eu pas de mal à me mettre Lauryn dans la poche, à lui montrer des perspectives d’avenir nouvelles et beaucoup plus appréciables que celui auquel elle était voué. Les Keynes étaient avides de pouvoir et elle ne faisait pas exception : régner sur la ville à deux était beaucoup plus appréciable que de partager le pouvoir avec toute une ribambelle de personnes ! C’est ainsi que nous prirent la fuite afin de donner naissance a un groupe de renégats dorénavant appeler « les rebelles ».
→ QUE PENSEZ-VOUS DU MOUVEMENT DES REBELLES ? Créer ce groupe ne fut pas sans risque. Après tout le pouvoir, cette sensation de puissance, est capable de faire tourner bien des têtes. Croyez-moi, je sais de quoi je parle. On se sent plus fort, voir invincible. Dés lors on se demande pourquoi ce sont d’autres personnes qui ont le pouvoir, pourquoi l’on devrait suivre les directives d’un autre alors qu’il serait bien plus simple de diriger son petit monde. On ne serait donc pas a l’abri d’un rebelle trop ambitieux et dans ces cas là, je veillerai à ce que celui-ci revienne sur terre. Qu’il se rappel grâce a qui il est dans cette position de force. Néanmoins je reste persuadé que c’est un risque à prendre, ne serais ce que pour déloger la famille Keynes de leur trône. Ça prendra le temps nécessaire mais nous y parviendrons.

Once upon a time

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« Aussi sombre qu'une nuit sans lune, plus brulant et amer que l'enfer »

La Terre : paradis terrestre ?

Je ne pourrais que spéculer sur ma naissance, il faut dire que c’était tout sauf mémorable. J’imagine être né dans la souffrance de ma mère, entre deux cris perçant bien que couverts par les clapotis des gouttes d’eaux, celles ci s’écrasant sur la fenêtre d’un quelconque taudis de Paris. Mes parents ? Etant enfant je les ai de nombreuses fois imaginées, n’ayant presque aucuns souvenirs d’eux. C’est ainsi avec les souvenirs, ces derniers s’effaçant avec le temps, devenant peu à peu des fantômes du passé. Ainsi je ne saurais vous dire si ma mère avait les cheveux long ou court, si ses yeux étaient d’un bleu azur ou si je les tiens de mon paternel. Le vrai se mêle au faux, si bien qu’on ne sait plus ce qui est vrai ou le fruit de notre imagination. Dans le doute, j’ai préféré ne plus penser à eux, les oublier a jamais. Après tout, pourquoi s’accrocher a des personnes qui vous ont abandonnés ? Qui sais, je ne suis peut être pas le résultat d’un amour mais d’une toute relation : un adultère, une nuit de débauche ou pire encore ! Voila qui ne serait pas étonnant ! Certains me voient même comme le fils du diable alors…. Enfin ! D’après ce que l’on m’a dit, ma vie a véritablement commencé a partir du moment on l’on me déposa sur le parvis d’une église. J’étais alors âgé de quelques jours, voir quelques semaines. Impossible de savoir en faite !
Nouveau né, on s’est bien évidement efforcé de me placer au plus vite dans une famille d’accueil, auprès de parents désirant coûte que coûte un enfant. Un véritable échec ! Paraît-il que j’étais trop…turbulent ! Allons dont ! Quel bébé ne cris pas ? Ne jette pas de la nourriture sur les murs simplement parce qu’il trouve ca amusement ? Quel gamin n’attraperait pas des poissons rouges à la main pour les voir de plus près ? Ils avaient de quoi être heureux ; un enfant éveillé et désireux d’explorer la vie sous toute les coutures « O..on vous le rend, on en veux plus » Et si l’assistante sociale chargée de mon dossier accueilli cette première défaite avec surprise, elle qui était connu pour n’en connaitre jamais, elle finit avec les années par se faire a l’idée « Comment ?! Mais…mais pourquoi ? » « Il a coupé les cheveux de notre nièce, a mis le feu a l’ensemble des cadeaux d’anniversaires qui lui était offert ! Et encore, j’en passe !» Le problème ne venait pas d’elle mais bel et bien de cet enfant, il était maudis, inspirait au mal. Elle n’avait pas tord ! Quoiqu’il en soit, les refus allaient bon train et je ne tardais pas à me faire une réputation de ‘petit diable’ au sein même de l’orphelinat ou je fus placé. Vous ais-je dis que celui-ci était dirigé par des bonnes sœurs ? Une volonté de ma mère, du moins si l’on en croit le petit mot qui m’accompagnait lorsqu’on me découvrit. Parait-il qu’il me fallait une éducation religieuse, que cet accompagnement spirituel me permettrait de devenir un homme bon et juste ! D’avoir un avenir des plus heureux ! IT‘S A JOKE! En tout cas elle avait de quoi être fière ! Je me suis toujours très impliqué dans ma propre éducation, d’ailleurs ce ne sont pas les bonnes sœurs qui pourront dire le contraire. « Qu’est ce qu’il a fait encore ? » « Il euh…il proposait aux filles des bonbons contre euh…pour voir sous leurs jupes » Le soupire de la mère supérieure en disait long, c’était ma quatrième visites dans son bureau en un peu moins d’une semaine. « Sœur Theresa a dit qu’il fallait se montrer curieux dans la vie, avoir une ouverture d’esprit ». Oui…avec moi il fallait toujours bien choisir ses mots, j’avais cette faculté de comprendre ce qui m’arrangeait. Encore aujourd’hui d’ailleurs. Ah les bonnes sœurs…pendant des années, elles sont devenues comme une famille pour moi. Elles faisaient passés le temps, apportaient une certaine gaité dans ma vie. Je me rappel encore du jour où Sœur Lucie s’est assise sur sa chaise de bureau pour finalement se retrouver fesses contre terre. Il m’a fallu pas moins de dix minutes pour dévisser les pieds. Dix minutes de dur labeur pour une heure de fou rire. Avouez que c’est payant ! J’en pris pour mon grade mais ca en valait la peine ! « Tu sais, tu as tout intérêt à te calmer, que quelqu’un t’adopte. Parce que si tu continues dans cette direction, a ta majorité tu vas te retrouver à la rue et sans travail. Personne ne voudra de toi » Mais n’était-ce pas déjà le cas ? Moi qui pensais que les bonnes sœurs se devaient d’être honnêtes ! Voila qu’elle s’était bien gardée de me dire et ce, en toute franchise, que de toute façon c’était le destin qui m’attendait. Soyons honnête, j’étais bien trop vieux pour être adopté et cela, même en faisant tout les efforts du monde. Non ca n’arriverai pas, elles voulaient tout simplement vivre en paix, ne plus avoir à subir mes légendaires coups bas.

Échappée belle !

C’est ainsi que je partis de l’orphelinat à peine âgée de quatorze ans, me tenant sage le temps d’une a deux semaines pour pouvoir participer à une sortie éducative. Une sorte de récompense j’imagine. Quoiqu’il en soit, il me fut tres facile d’échapper à leurs surveillances. Un peu trop même. Peut être l’ont-elles fait exprès, espérant très forts que leurs espérances se réalisent enfin ; me voir partir. Tout d’abord livré à moi-même, je ne tardais pas à faire de nouvelles rencontres. Certaines bonnes, d’autres moins. J’appris à survivre, notamment par de petits larcins qui devinrent de plus en plus gros à mesure que je prenais en âge et en poids. Je devenais un homme et la terre mon terrain de jeu favori. Bon vous allez me dire ‘ ah bon parce que ce n’était pas déjà le cas ? ‘ et vous auriez raison. Mais c’était différent. J’y développais l’art et la manière de manipuler mon entourage, de ne jamais se faire prendre. « Wade me laisse pas ! » Un ami de fortune, quelqu’un qui m’avait en quelque sorte ‘sorti du ruisseau pour tout m’apprendre’, ce jour là, il s’était fait prendre par un touriste qu’il tentait de piller. Il était beaucoup trop fort pour lui, n’arrivait pas a lui échapper. A deux peu être, mais « Désolé » je pris la fuite. Ma survie avant tout, dans la rue c’est chacun pour soit. J’avais bien appris mes leçons. Voila ma première trahison. Des remords ? Me croyez-vous si je vous disais que je le referais encore si c’était à refaire ?
Mon périple continua à travers la France, notamment dans des zones particulièrement fréquentées par les touristes. Mon gibier favori, ils étaient tellement faciles à berner. Puis un jour, lors de ma 18 ème année, je fis la rencontre d’un homme bourré de fric. Le parfait pigeon ! Simulant une rencontre, je me fis passé pour un jeune plein d’ambitions, en même temps, ce n’était pas faux, il ignorait seulement qu’IL était mon ambition du jour. Autour d’un verre, il me raconta ses aventures, ses histoires de femmes et d’enfant. Il avait une fille, Skye, il l’aimait, plus que tout au monde. Néanmoins il me fit part de sa volonté non que dis-je, de son espoir d’avoir un fils. En vain jusqu'à présent. Ce sont les aléas de la vie, il n’y avait pas là de quoi m’émouvoir ! Mais c’est en écoutant son histoire que me vint une superbe idée, et si je devenais ce fils ? Apres tout…on partage tout avec ces enfants non ? Y compris sa richesse ! « Malheureusement j’ai dû quitter l’école assez jeune suite à quelques problèmes familiaux. Ma mère est morte quant à mon père et bien…il était trop porté sur la bouteille avant de tomber gravement malade. Depuis j’enchaine les petits boulots jusqu'à ce qu’on veuille bien me donner ma chance. Aujourd’hui je suis serveur, ce n’est pas l’idéal mais ca paye » Quel odieux mensonge ? A la guerre comme à la guerre. Il avait de l’argent et moi pas. Ce n’était pas ma chère mère ou mon père qui de toute façon, me blâmerait ! Jouer sur la corde sensible porta ses fruits, me trouvant bien éduqué (comme quoi vivre avec des bonnes sœurs n’est pas aussi inutile que ca) il me donna une chance de faire partie de son quotidien. Pour la première fois, j’avais là une occasion en or de me faire un nom !

Temps rime avec sentiments !

Et ce n’était pas peu dire ! Non seulement il m’offrit un travail, mais il me fit une place au sein même de sa famille. « Dit bonjour Skye » Leur fille, plus jeune de deux années, soit de ses 16 printemps, me dévisageait de toute part, se demandant comment ses parents pouvaient osés lui imposer un tel fardeau. A vrai dire la mère ne savait que penser de cette idée mais elle le voyait bien, son mari fondait tout ses espoirs sur ce jeune homme, à savoir moi. Oh qu’elle n’ait aucunes craintes, je ne le décevrais pas, du moins, tant qu’il aurait de quoi m’assurer un avenir prospère. « Vous l’avez trouvé où, dans les égouts ? Il pu le chien mouillé ! Il aurait des poux que ca ne m’étonnerai pas ! Berk ! Comptez pas sur moi pour les embrassades et câlins familiaux » « SKYE !!! Je te prie d’être polis avec lui, il fait partie de la famille maintenant » L’accueil fut glacial mais je pouvais le comprendre, son père lui affichait ouvertement son regret de ne pas avoir un fils, qu’elle ne soit pas un homme qui reprendrait un jour son cabinet d’Architect. « Enchanté Skye, moi c’est Wa.Ah ahhh ahtouchmmmmmmmmmm » Qu’il fut drôle de voir sa tête lorsqu’elle fut éclaboussé par un éternuement tout ce qui a de plus faux. Elle ne se gêna pas d’ailleurs, pour me lancer un de ses regards en proie a la colère et dont, je l’apprendrai bien plus tard, elle était la seule a avoir le secret.
Ainsi commença ma vie dans la luxure. Et si ma nouvelle famille appris que j’étais tout sauf l’enfant parfait, ils me mirent jamais a la porte. Il y a de quoi être surpris ! Moi-même je n’ai jamais compris comment ils ont pu me supporter. Si je faisais honneur au cabinet de celui qui se considérait comme mon père, j’enchainais toujours les frasques à droite et à gauche. Ils ne m’en tenaient jamais rigueur, mis à part Skye bien sur ! Elle avait toujours ce don pour me remettre à ma place, du moins elle essayait. C’était à croire qu’ils nourrissaient tous l’espoir de me voir changer. Je ne dirais pas que c’est ce qui s’est passé mais…à leurs cotés, je me suis quelque peu adouci. Mis à faire des efforts. Attentions qu’il n’y ait pas de méprises ! Je ne suis pas devenus le gentil petit nounours au grand cœur que vous êtes entrain d’imaginer, je conservais mon talent pour les ennuis. Je veillais juste à ce qu’ils n’aient plus à se plaindre de moi. Je les mettais un tant soit peu à l’ abri de mes frasques voila tout. Disons qu’une certaine reconnaissance, affection et respect s’est peu à peu développé en moi à leurs égards. Même Skye réussit à m’attendrir « Pourquoi tu pleures ? Tes hormones font encore des siennes ? » Quoi ? Je n’ai jamais dit qu’on ne se chamaillait jamais ! « Je t’emmerde Wade ! Sors de ma chambre » Je n’ai jamais été tres doué pour trouver les mots, réconforter quelqu’un. Je m’étais donc contenter de m’assoir a ses cotés, d’attendre sagement qu’elle se décide enfin à m’expliquer la raison de son chagrin. « Il..il m’a largué. Josh m’a largué ! » « Quoi c’est tout ? Bon sang vous les femmes vous pleurez vraiment pour rien ! » Je vous avais prévenu… « C’est un crétin ce mec ! J’vais te dire, je suis bien content que ce soit fini. Bon sang Skye, ouvre les yeux, ce mec est un connard et je sais bien de quoi je parle. Il n’était pas fait pour toi. T..tu trouveras mieux. Enfin…une fois propre et maquillée parce que là tu fais flippé ! » « T’es con ! » « hey..Qu’est ce que, qu’est ce que tu fous ? » Ah les femmes…pourquoi fallait il qu’elles soient si sentimentales ? « C’est un câlin Wade, pas de panique ca fais pas mal ! » « Tu parles, t’es surtout entrain de me baver dessus là. Ce n’est pas un mouchoir qui te faut mais un bavoir ! » Oh ne vous inquiétez pas pour elle, elle s’en ait parfaitement remis. Elle me connait par cœur, allez savoir comment ! D’ailleurs elle n’eut pas de mal a apprendre que la raison de sa rupture n’était autre que moi, incitant fortement ce Josh à rompre avec elle définitivement après l’avoir surpris dans les bras d’une autre fille. Ce qu’il fit bien évidemment. Il croyait s’en sortir ainsi, c’était se leurrer car ca ne m’a pas penché de lui rendre une seconde visite pour lui mettre une seconde fois mon poing dans la figure. Je n’aime pas faire les choses à moitiés !

La prise du pouvoir

Notre père, architecte de grande renommée, nous fis voyagés dans le monde grâce a ses contrats qui ne connaissaient aucunement les frontières. Ainsi nos valises se posèrent à Salem, ville connue pour un célèbre procès de sorcières. Au début ce n’était qu’une question de quelques mois mais les contrats s’enchainèrent et une rencontre changea tout au tout. La famille la plus riche de la ville nous ont, mon père et moi, conviés a leurs demeures pour certains aménagements a réalisés sur leur terrain. Toute la famille était réunie, elle y comprit.... Elle avait ce petit sourire au coin des lèvres, ce regard pétillant à faire fondre le plus grand des glaciers. En une fraction de seconde, ma vie se retrouva chambouler a jamais. Je ne savais même plus comment je m’appelais, vous imaginez ?! Comme toutes relations nous devinrent amis, puis confidents. Un rapprochement pas bien perçu par sa famille mais nous n’en tenions pas compte. Croyant d’abord à un miracle, ma famille vit en cette demoiselle mon salut, celle qui saurait me sauver de cette vie pleine de débauche qui me pourchassait depuis trop longtemps maintenant. Si bien, qu’ils décidèrent de s’installer à Salem, définitivement et pour mon grand bonheur.
Il nous fallut plusieurs mois avant de nous mettre en couple, d’échanger pour la première fois, notre premier baiser. Un moment magique. Je ne pourrais l’oublier. Quoiqu’il en soit, notre idylle fit beaucoup jaser pour finalement tenir près de dix mois. Jusqu’au jour où la famille fut acclamée comme des héros pour nous avoir sauvés d’une tempête. Comme tout le monde, je leurs fus reconnaissant si bien que je n’osais pas remettre en question leur prise de pouvoir mais aussi les différents abus qu’ils leurs arrivaient de commettre.« Comment peux-tu accepter ca ?! Nous avoirs sauvés ne veux pas dire qu’ils ont tous les droits sur nous Wade ! Nous devons partir » Ce qui n’était pas le cas pour mes parents. Ils avaient déjà bien du mal à admettre qu’une personne puisse avoir des pouvoirs alors qu’ils les utilisent sur les habitants…L’heure était à la crainte. « Pas question ! Je ne la quitterai pas ! Jamais vous m’entendez !!» Ils voulaient me protéger mais je restais sourd a leurs avertissements…je l’aimais. Je ne pouvais envisager ma vie sans elle. Ils le savaient. Nos parents en vinrent à faire le choix de quitter la ville, quitte a m’y laisser. Je ne peux leurs en vouloir. Skye elle, fit le choix de rester a mes cotés. Elle refusait de m’abandonner, selon elle je l’avais déjà été a de trop grandes reprises.
Ce n’est que deux jours plus tard que nous eurent de leurs nouvelles. Enfin…disons tout simplement que leurs corps furent retrouvés près des grottes, à la lisière de Salem. Inutile de chercher le coupable plus longtemps, pour moi ils étaient tout trouvés. Mes parents voulaient fuir, dénoncés leurs abus. Ils étaient alors considérés comme des traitres et malheureusement, ici à Salem, les traitres n’ont jamais fait long feu. Bien évidemment une excuse fut toute trouvée, ils se seraient faits attaqués par une bête, un ours ou je ne sais quel animal pouvant vous faire taire a jamais. Une version qui fit mouche auprès de nombreuses personnes, y compris Heaven. Il fallait s’y attendre…c’est sa famille, elle ne pouvait que prendre leurs défenses. Pour une fois, je me suis donc gardé de lui donner mon avis. Mais depuis ce jour quelque chose est mort en moi. Le chagrin a finalement laissé place à la colère, a la vengeance. Je parviendrai à les faire tombés, tous, chacun a leurs tours…Pour se faire, j’ai une fois de plus endossé le costume du gendre parfait. Mais ce dont il ne se doutait pas, c’est que je me suis également rapproché de leur plus jeune enfant, la plus manipulable. Elle a toujours eu le béguin pour moi. Il me fut donc facile de la faire rêver sans pour autant partager le même lit.
Nous voilà donc à la tête d’un groupe de rebelle, tous prêt à combattre pour mettre fin au règne de la famille Keynes. Heaven ? Notre relation toucha à sa fin lorsque je me suis enfui avec sa petite sœur. Elle m’en veut bien évidemment. Mais c’est ainsi, depuis la mort de mes parents, tout nous opposais. Je ne pouvais vivre a ses cotés en sachant que sa famille est responsable de leurs morts. Enfin ! Je suppose que c’est ce que l’on appel un dommage collatéral ! Avec l’aide de sa sœur, je parviendrai à mes fins ! Mes parents seront vengés et tous, saurons qu’il n’est jamais bon de jouer avec le diable car a force de s’y frotter, on finit toujours par s’y bruler les ailes.

Dylan ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
« La vie est une chose qui doit rire,
et quand on ne rit pas, c'est qu'on ne vit pas. »
Rémy de Gourmont

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